Chronique sur le feuilleton navrant des dérapages budgétaire
S’il y a bien une constante dans la gestion des projets municipaux, c’est l’incapacité à tenir les budgets. Les chiffres parlent
d’eux-mêmes :
- L’antenne de police du métro, annoncée à 160 000 €, a finalement coûté 450 000 € (+200 %).
- La ludomédiathèque, dont le coût déjà excessif de 5 960 000 €, a explosé avec un dépassement de 1 760 000 € (+30 %), sans compter 800 000 € pour l’acquisition du local.
- La rénovation du stade, prévue pour 625 000 €, a grimpé à 900 000 € (+50 %).
- La rue Gabriel Péri, un projet hors de prix dès le départ, a encore nécessité 650 000 € supplémentaires.
On se rappelle, que pour combler ces dépassements, la commune a demandé au département un financement 550 000 €, quitte à sacrifier 1 100 000 € destinés à la voirie, laquelle a dû alors être abandonnée à Vallée Sud. Un dépassement budgétaire ponctuel peut arriver. Mais quand cela devient la norme, il faut s’interroger : où est la rigueur financière ? Qui prend les décisions ?
Qui se soucie de l’argent des Châtillonnais ? Pendant ce temps,
la dette de la ville, qui diminuait auparavant, repart à la hausse… À la vérité, les seuls chiffres qui ne sont pas en croissance sont ceux des commerçants,.. Premières victimes d’une politique qui ignore les réalités économiques locales. L’absence de vision nuit gravement à la santé de la diversité commerciale. Nos commerçants s'inquiètent de l’arrivée de nouvelles enseignes dans leurs spécialités au détriment d’un équilibre essentiel pour notre ville.
Châtillon doit rester une ville dynamique et agréable à vivre, et non se transformer en ville dortoir faute d’une gestion efficace et réfléchie.
Valérie Devay : v.devay@chatillon92.fr
Carole Guillerm, députée-suppléante, conseillère régionale : c.guillerm@chatillon92.fr
Patrice Hauchard : p.hauchard@chatillon92.fr
Sylvie Laffore-Mysliwice : s.laffore@chatillon92.fr