Tribune de l'opposition - Châtillon

Novembre Décembre 2020

Drôle d’ambiance au dernier Conseil municipal ! Encore la « grande fatigue » évoquée lors d’un monologue à charge en juillet dernier ? Des questions perçues comme un crime de lèse-majesté ?

Toujours est-il qu’au dernier conseil municipal, l’exécutif en place n’a eu de cesse de vouloir décrédibiliser la parole des contradicteurs en caricaturant à l’excès l’argumentaire qui lui était opposé. Rien ne justifie le mépris et la condescendance. C’est le propre d’un conseil municipal que d’y débattre, aborder les désaccords sans que cela ne soit vécu comme une agression.

Ce qui est certain, c’est que nous n’avons pas eu de réponses à nombre de nos questions.

En tout état de cause, « un édile ne devrait pas dire ça… ».

Passons aux faits.

LA SÉCURITÉ RESTE LA PRÉOCCUPATION DES CHÂTILLONNAIS.

Photographier les saisies de cigarettes ne suffit pas à endiguer les trafics près des axes de circulation, les cambriolages et les incivilités. Faire de la communication c’est bien, agir c’est mieux.

Dire que rien n’a été fait pendant 37 ans relève du mensonge et n’est pas au niveau de ce que les Châtillonnais attendent d’une municipalité responsable.

Nous proposons de renforcer les moyens dédiés à la police municipale, et attendons que la majorité honore ses promesses de campagne avec une police présente 24h/24 et 7j/7. Dernière chose et non des moindres : nous demandons le renforcement de la sécurité autour de nos établissements scolaires.

LA PARTICIPATION CITOYENNE … MAIS PAS TROP.

A Châtillon, on installe “la démocratie participative mais pas trop”, autrement dit : il y a une instance consultative dont on ne sait à peu près pas grand-chose mais qui pour sûr se verra attribuer un adjoint co-président pour chaque quartier. La démocratie participative est théoriquement un outil de contrôle de l’action politique. Pas l’inverse.

Nous connaissons une crise majeure de légitimité des institutions représentatives. Ainsi, aux dernières élections municipales, à Châtillon, le taux de participation fut particulièrement bas.

C’est une raison de plus pour ne pas brider l’expression directe dans les quartiers. Quitte à prétendre promouvoir des logiques participatives, il eut été préférable qu’elles soient moins encadrées.

STATIONNEMENT : DES PROMESSES, DES PROMESSES, DES PROMESSES…

« Les promesses n’engagent que ceux qui y croient ? ». La preuve par les faits.

Dans un temps pas si lointain, en pleine campagne municipale, Madame Azzaz promettait « le changement complet » du stationnement et « la dénonciation du contrat » avec le concessionnaire ajoutant que « pas un euro du stationnement payant n’a été reversé à la commune ». Madame Azzaz voulait alors « stopper la mauvaise gestion d’un contrat entaché d’irrégularités ».

Mais aujourd’hui, la Maire semble avoir oublié ses promesses.

Nous avons proposé la mise en place d’un groupe de travail afin d’étudier l’évolution du stationnement sur la ville et la prise en compte des commerçants et restaurateurs qui ont particulièrement besoin d’être aidés dans cette période de crise sanitaire.

COMPTEZ SUR NOUS POUR RESTER VIGILANTS !

Nous veillons à l’utilisation des deniers publics et l’utilisation des subventions du Département pour les sujets structurants que la majorité remet en cause, reporte ou ajourne : le studio d’enregistrement, la réfection du cinéma et la construction de l’école maternelle attenante à l’école Jules Verne. 🀫


Anne-Christine Bataille : ac.bataille@chatillon92.fr

Thierry Braconnier : t.braconnier@chatillon92.fr

Valérie Devay : v.devay@chatillon92.fr

Carole Guillerm, députée-suppléante, conseillère régionale : c.guillerm@chatillon92.fr

Sylvie Laffore-Mysliwice : s.laffore@chatillon92.fr

Peggy Nicolas : p.nicolas@chatillon92.fr