Journée pour l’élimination des violences faites aux femmes
Mobilisation en Île-de-France
Tractage et dialogue au métro de Châtillon
Le 25 novembre est devenu la journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes à l’initiative de l'Organisation des Nations Unies (ONU), qui défini la violence à l’égard des femmes comme
“tous actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée”.
Selon l’ONU, une femme sur trois a subi au moins une fois des violences sexuelles ou physiques de la part d’un partenaire intime, des violences sexuelles en dehors du couple, ou les deux. Ce chiffre ne tient pas compte du harcèlement sexuel.
La situation est très différente selon les pays, et elle dépend tant des idéologies au pouvoir que de funestes traditions ancestrales. Des pays sont notoirement connus pour maltraiter les femmes par l’imposition de lois infériorisantes ou par des viols et meurtres à grande échelle.
Statistiques
Si la France n’est pas heureusement pas parmi les pires pays, il n’en demeura pas moins, que les actions contre cette violence doivent être menées dans tous les pays.
Les chiffres des violences faites aux femmes en France interpellent.
Le point positif souligné par les services de police et de gendarmerie est la libération de la parole des femmes.
244 000 femmes ont été enregistrées en 2021 comme victimes de violences conjugales.
94 000 femmes adultes sont victimes de viol ou de tentatives de viol, chaque année.
118 femmes ont été tuées en 2022.
12 % seulement des femmes déposent plainte après avoir subi un viol et une tentative de viol.
47 % l’auteur des faits est le conjoint ou l’ex-conjoint.
91 % est la part des cas dans lesquels la victime connaissait son agresseur.
D’après l’enquête de victimation Genèse 2021, seulement une victime de violences conjugales sur quatre signale aux services de sécurité les faits qu’elle a subis.
Le groupe Majorité Présidentielle au Conseil Régional d’Île-de-France a produit un tract pour rappeler que nous devons tous lutter contre cette violence, en proposant des informations pratiques et des recommandations.
En tant que société, nous devons nous unir pour mettre fin à la violence à l'égard des femmes, non seulement en condamnant les actes individuels, mais en travaillant activement à transformer les structures et les mentalités qui permettent à cette violence de perdurer.
En éliminant ces comportements inacceptables, nous progressons vers une société plus juste, égalitaire et respectueuse des droits humains, où chaque femme peut réaliser son potentiel sans entraves ni peur. C'est notre responsabilité collective de bâtir un avenir où l'égalité des sexes est la norme, et où la violence à l'égard des femmes est reléguée au passé. ◾